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A l'écart des grands axes routiers, le bourg d'Origny-le-butin vit paisiblement. Avec ses 163 hectares de forêt domaniale au nord et son relief accidenté, Origny-le-butin est une des communes les plus pittoresque de l'ouest du Perche.

Située dans la région Normandie, dans le Département de l'Orne, la commune d'Origny-le-Butin fait partie de l'Arrondissement de Mortagne-au-Perche ainsi que, plus localement, du Canton de Ceton.

Les maisons du bourg se sont groupées autour de l'église Saint-Germain-d'Auxerre. Celle-ci, d'origine romane date semble-t-il d'entre 1050 et 1150. Elle a connu des extensions et des modifications diverses notamment au XVIe siècle lors de la construction du bas coté sud et du baptistère, puis au XVIIIe siècle par la pose d'un nouveau mobilier (maître-autel). Au XIXe siècle, l'ancien clocher couvert en bardeaux de bois et posé sur la première travée de la nef, fut démoli pour faire place à un nouveau clocher dont la flèche effilée couronne une tour carrée formant porche, placée devant la façade ouest.

Origny-le-Butin dont l'altitude varie entre un minimum de 107 mètres et un maximum de 228 mètres pour une altitude moyenne de 168 mètres couvre une superficie de 457 hectares dont 163 de forêt domaniale. 

L'étymologie de son nom viendrait du latin Auriniacum, soit domaine d'Aurinius. Le butin est-il en rapport avec la guerre de cent ans qui ravagea la région ou avec son relief valloné (une petite butte). Nul ne le sait...

Point de départ de promenades au travers d'une nature encore intacte, le territoire de la commune est traversé, à la limite de la forêt de Bellême, par le G.R. 22 qui passe au pied du Chêne de l'Ecole, arbre remarquable par ses 42 m de hauteur. Planté sous Louis XIV selon les plans de Colbert, il est dédié depuis 1927 à l'école Nationale des Eaux et Forêts et aurait plus de 350 ans. Ce serait de ce fait, le plus ancien arbre de l'ensemble de la forêt de Bellême.

Face au Chêne de l'Ecole, une ancienne carrière de sable permet d'étudier la constitution du sous-sol. De la forêt, au nord de la commune s'écoulent deux ruisseaux, le Comméreau et le Torchanais. Le lavoir du village, détruit, se trouvait au bas du village sur le Torchanais.

La commune d'Origny-le-Butin fut celle où vécut Louis-François PINAGOT (1798-1876), dont la tentative de « biographie impossible » a été réalisée par Alain CORBIN, "Le monde retrouvé de Louis-François Pinagot". Le livre, moins qu'une biographie, est avant tout l'histoire d'un village du Perche au XIXe siècle. On découvre en lisant ce livre, la vie des habitants de ce petit village, les hommes bucherons ou sabotiers, les femmes qui filent le chanvre ou font du filet pour les maisons de dentelle de La Perrière, proche. 

Comme dans beaucoup de villages, l'école à peine ouverte à la fin du XIXe dut fermer au milieu des années quatre-vingt, faute d'effectifs. Il en fut de même pour l'épicerie-café "Au bon laboureur". La population du village qui connut ses heures de gloire en 1836 avec 512 habitants voisine désormais les 100 habitants comme lors du recensement de 2015. La commune qui comptait encore une dizaine d'exploitations agricoles autour de 1970 n'en a plus aucune aujourd'hui, de même qu'il n'y a plus d'artisan. La commune a vu sa population se renouveler au rythme des maisons rénovées par les néo-ruraux et les résidents secondaires.

Origny-le-Butin est devenue une commune historique de la commune nouvelle de Belforêt-en-Perche depuis le 1er janvier 2017 à l'instigation de son conseil municipal et de son dernier maire, Hélène OBISSIER.

A Origny-le-Butin se conservent également une race et des savoirs-faire. Au lieu-dit "Le Verger", une équipe de passionnés animée par Bernard BOBLET continue de faire vivre la race Percheronne et le travail d'attelage. Il anime entre autres le Syndicat Ornais du Cheval Percheron et organise depuis plusieurs années le derby d'attelage sur les terres de la commune.

Son patrimoine

  • L'église Saint-Germain-d'Auxerre 
  • Le manoir de la Brumansière
  • L'élevage de Percherons de Bernard Boblet au lieu-dit "Le Verger"
  • Le Chêne de l'Ecole
  • "Le Monde retrouvé de Louis-François Pinagot" d'Alain CORBIN, Flammarion, 346 page